Au croisement de préoccupations esthétiques, culturels et sanitaires, la dépigmentation volontaire (DV), témoigne d’une pratique corporelle à travers laquelle des individus s’inscrivent dans un référentiel et un support d’une quête socio-identaire.

Durant cette rencontre, seront abordées les questions de l’esthétique des femmes afro-descendantes. En effet, et surtout en cette période, il est précieux de pouvoir nourrir cette réflexion en discutant du rapport au corps – peau et à la beauté et de la mettre en perspective d’un point de vue socio-historique avec les pratiques et représentations ésthético-culturelles des femmes afro-descendantes. L’objectif est d’envisager leur construction d’un point de vue sociologique. Le débat s’articulera entre autres, sur les significations complexes auxquelles la DV renvoie, sur les conditions de l’acceptation de soi et de son physique. Il s’agira également d’y apporter un éclairage médical et d’envisager les complications esthétiques et de santé parfois dramatiques, encore trop souvent tabous ou minimisées, que la DV provoque chez ses usagers.